27/04/2008
Je suis une kikimate !
12:30 Publié dans * De tout, de rien... * | Lien permanent | Commentaires (12)
23/04/2008
Les révoltés (série en 3 albums) – Jean Dufaux & Marc Malès (1998, 1999 & 2000)
Les révoltés : le titre est accrocheur ! Qui sont-ils ces révoltés ? Et à l'encontre de quoi va leur révolte ?
Le premier des révoltés est James B. Sterling, héritier de la Sterling Oil Corporation, qui, le 23 juillet 1951, précipite sa Cadillac au coffre bourré d'explosifs contre un derrick. Au moment où son véhicule explose, James hurle le nom de sa sœur, Blanche. Blanche : seconde des révoltés. Blanche, jeune femme trop libérée que sa famille a muselée, enfermée en hôpital psychiatrique. Blanche qui tient toujours serré contre elle son ours en peluche et n'espère même plus que Waldo, son amant, vienne la chercher. Waldo, troisième des révoltés, est le narrateur et le fil conducteur du récit. A la suite du meurtre de ses parents dont il a été témoin enfant, Waldo est parti grossir les rangs des miséreux attirés par les lumières des grandes villes naissantes dans l'Amérique des années 30. Chance ? Hasard ? Fatalité ? Waldo a rencontré Blanche qui l'a introduit au sein de cette Jet-Set qui le fascine. Et, enfouit quelque part entre James, Blanche et Waldo, il existe un secret si monstrueux qu'il ronge tous ceux qui le connaissent.
Cette série reconstitue une époque fascinante, l'Amérique de la fin des années 30 au début des années 50, dans laquelle viennent se perdre les rois du pétrole, le tout Hollywood et la pègre. Un joli mélange de tronches, de vies gâchées ou défaites : actrices plantureuses, acteur déchu, parents indignes, auteur ambitieux et arriviste, gros-bras, producteur véreux, star du porno... Du beau monde quoi, qui se ment, se trompe, se dénonce, se sacrifie, se déchire.
Au milieu de cette faune baroque, James, Blanche et Waldo refusent la fatalité d'un avenir prédestiné et tentent d'occuper la place que chacun s'est choisi. Le titre de la série pouvait laisser croire qu'en guise de révolte, on irait plus loin. Il s'agit là plutôt de révolte intérieure : on les sent bouillonner nos personnages, se débattre frénétiquement contre leur destin, mais il existe peu d'échappatoires possibles : suicide, folie, corruption... L'autodestruction semble la seule issue.
Les révoltés n'est pas la meilleure histoire de Dufaux. C'est seulement une histoire, une parmi tant d'autres pour ce scénariste hyper-prolifique fasciné par le roman noir américain. Quant au dessin : le trait est épais, les couleurs sont "fanées", et on a parfois du mal à distinguer les personnages féminins, au dessin trop proche. La vraie force du récit vient des personnages, que je qualifierais de "torturés" plutôt que de "révoltés". Aucun n'est "tout blanc" dans cette histoire, et aucun n'en sort indemne, car le rêve américain à son prix...
BlueGrey
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Les révoltés (série en 3 albums)
Scénario de Jean Dufaux et dessin de Marc Malès
Editions Glénat, coll. Caractère, dépôt légal 01/1998, 01/1999 et 01/2000, 48 planches par album, 13 € l'album.
13:35 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : BD, Amérique
20/04/2008
Les beaux dimanches – Magali Duru (2007)
Genre : Bleu-gris
Pour Magali Duru, les beaux dimanches sont ceux qui mènent de la clarté des petits matins paisibles et plein de promesses aux désespoirs des jours où la raison se perd. En savoir plus...
12:55 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : littérature, nouvelles, mort, suicide, asile, prison, folie
07/04/2008
Les guerriers du silence (Les guerriers du silence, tome 1) – Pierre Bordage (1993)
Quelques cent mondes composent la Confédération de Naflin, parmi lesquels la somptueuse et raffinée Syracusa. Mais dans l'ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d'Hyponéros (des non-humains venus d'un monde inconnu et doués d'inquiétants pouvoirs psychiques) trament un gigantesque complot dont l'instauration d'une dictature sur la Confédération ne semble constituer que la première étape. Avec la pleine complicité de l'Église du Kreuz, aux visées expansionnistes et totalitaires, et la force armée des mercenaires de Pritiv, les Scaythes vont brutalement tenter de prendre le contrôle de la Confédération. Et les moines-guerriers de l'Ordre Absourate, force protectrice de la Confédération, ne paraissent pas avoir les moyens de leur faire obstacle... Pendant ce temps Tixu Oty, un obscur employé d’une compagnie de voyages intergalactiques par transferts cellulaires, qui noie son ennui dans l'alcool sur la planète Deux-Saisons, voit sa vie basculer à l'instant où Aphykit, une belle Syracusaine traquée, passe la porte de son agence et le supplie de l'aider à échapper à ses poursuivants...
Bon d'accord, résumer 576 pages de SF en un paragraphe est un exercice périlleux, et je dois déjà avoir perdu 3/4 de mes lecteurs, au minimum ! Pour ceux qui restent, voici donc un bon premier tome d'un (a priori) bon Space Opera, avec tous les ingrédients inhérents au genre : univers interplanétaire, planètes exotiques, civilisations extraterrestres baroques, guerre intergalactique, enjeux politiques, questionnement sur l'avenir de l'espèce humaine... Le tout porté par un véritable souffle épique et agrémenté d'un brin de romance. On lit donc ce pavé avec plaisir et sans le moindre ennui ! Seul et tout petit bémol : des néologismes mal fichus et agaçants (ondemort, brûlentrailles, ovalibus, personnair, etc) qui reviennent à longueur de texte.
La trilogie des guerriers du silence se poursuit avec :
- Terra Mater (tome 2)
- La citadelle Hyponéros (tome 3)
BlueGrey
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Pierre Bordage, Les guerriers du silence, éd. L'Atalante, coll. Bibliothèque de l'évasion, 2005, 1636 pages, 45 €.
L'avis du biblioblog.
22:10 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : littérature, roman, SF, Space Opera, guerre, religion
04/04/2008
L'attentat – Yasmina Khadra (2005)
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu des clients. Toute la journée, à l'hôpital, le docteur Amine, brillant chirurgien israélien d'origine palestinienne, opère les victimes de l'attentat. Amine a toujours refusé de prendre parti dans le conflit qui oppose son peuple de naissance à son peuple d'adoption et s'est entièrement consacré à son métier, à sa femme Sihem et à construire leur bonheur. Jusqu'à ce jour. Jusqu'à ce que, au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme. Découvrir la suite...
23:30 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : littérature, roman, attentat, terrorisme, islamisme, kamikaze, intégrisme