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30/03/2008

Le nom de la rose – Umberto Eco (1980)

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intrigue policière et jeu littéraire

aa77b1b00c365cf91cc27182ca5ed886.gifAn de grâce 1327 : la chrétienté est en crise, divisée entre l'autorité du pape avignonnais Jean XXII et l'empereur d'Allemagne, Louis de Bavière, qui cherche à étendre son règne. Guillaume de Baskerville, moine franciscain, ex-inquisiteur et représentant du Saint-Empire doit organiser une rencontre pour réconcilier les instances religieuses qui soutiennent l'un ou l'autre des partis. Cette rencontre doit se dérouler dans une abbaye bénédictine isolée sur les contreforts d'une montagne, havre de sérénité et de neutralité, célèbre pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque où s'amasse, en milliers de volumes et de manuscrits, la somme du savoir humain. Mais dès son arrivée, accompagné de son secrétaire le jeune novice Adso de Melk, Guillaume de Baskerville se voit prier par l'Abbé d'enquêter sur la mort d'un moine, retrouvé écrasé aux pieds des murailles. C'est la première des sept morts suspectes qui vont égrener les sept journées et les sept chapitres de se récit, la clef de ces morts inexplicables semblant devoir être cherchée du côté de la mystérieuse et labyrinthique bibliothèque...

En apparence, Le nom de la rose est donc une chronique médiévale articulée sur une intrigue policière. Découvrir la suite...

24/03/2008

HOURRA !

Après 3 MOIS de guerre avec mon fournisseur d'accès internet, une dizaine d'appels surtaxés à leur assistance technique, 4 visites de techniciens divers et un nombre incalculable de bougonnements de ma part, ma connexion internet est ENFIN rétablie !

VICTOIRE !!!

Dooooonc... Je vais enfin pouvoir réanimer ce blog agonisant !

03/03/2008

Le festin chez la comtesse Fritouille – Witold Gombrowicz (1957)

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501604dfd249823d353dfa545bb99f1a.gifLe festin chez la comtesse Fritouille : voici un tout petit recueil de nouvelles bizarres ! Petit recueil de trois nouvelles, trois récits assez différents mais tous trois dans une ligne surréaliste qui distille lentement un sentiment de malaise et de dégoût allant crescendo. Car le petit monde de Witold Gombrowicz, sous un aspect lisse et bien ordonné, s'avère vite être sans queue ni tête, sans logique ni raison. Chez Witold Gombrowicz, les situations les plus banales virent rapidement à l'absurde le plus incongru.

Dans le premier récit, Meurtre avec préméditation, un juge se rend chez une vieille connaissance pour régler une affaire d'héritage, mais à son arrivée dans la famille, il apprend le décès de son ami. Il s'obstine alors, contre toute vraisemblance et à l'encontre même des preuves matérielles, à vouloir démontrer que cette mort qui semble naturelle serait en fait un meurtre prémédité. Le récit dissèque les pensées des personnages, celles du magistrat, inflexible dans sa suffisance, et celles des membres de la famille du mort, femme, fille et surtout fils, qui semblent tous trois rongés par les doutes et l'angoisse. Les pensées du juge prennent peu à peu le pas sur le réel et vont jusqu'à le déformer pour le faire coïncider avec ses fantasmes. Le récit laisse toutefois la place au doute et le final ressemble à si méprendre à une méprise !

Suit Le festin chez la comtesse Fritouille, texte à la fois savoureux et monstrueux qui croque avec acidité les travers de la haute société. Etre invité aux dîners du vendredi chez la comtesse Fritouille est un immense honneur : convives élégants, nourriture délicate, conversation raffinée... Le narrateur, jeune bourgeois intellectuel, est ravi de l'invitation ! Mais peu à peu les manières très policées des convives laissent place aux piques perfides et autres remarques sournoises et le repas mondain se change en bâfrerie vorace autour d'un chou-fleur... Mais s'agit-il réellement d'un modeste chou-fleur ?

Enfin Virginité raconte les retrouvailles d'un jeune couple après une séparation de quelques années. Le jeune homme idolâtre sa fiancée qui lui apparaît comme la virginité incarnée. Mais un événement en apparence anodin va bouleverser la jeune femme, révéler ses instincts primaires et faire basculer le récit de la raison vers la folie.

Dans ces trois récits la réalité côtoie le grotesque et frôle l'absurde. Un sentiment de malaise et de dégoût naît progressivement au fil des pages pour laisser au final le lecteur déconcerté et un peu ahuri.

  

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Witold Gombrowicz, Le festin chez la comtesse Fritouille et autres nouvelles, traduit du polonais par Georges Sédir, éd. Gallimard, coll. folio, 122 pages, 2 €.

L'avis d'Allie.