Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/05/2007

La Cité des Jarres – Arnaldur Indridason (2002)

5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif5241f3784ad62eec1a01a08d1ab59ef3.gif  Je suis LUI

medium_LaCitéDesJarres.gifLe meurtre qui inaugure ce roman est considéré par ses enquêteurs comme une affaire «typiquement islandaise». Comprendre : d'une banalité affligeante. Sauf que pas du tout ! Heureusement c'est l'inspecteur Erlendur, policier de Reykjavik, cinquantenaire divorcé, solitaire, fatigué, toujours de mauvaise humeur, mais tenace, qui enquête sur le meurtre du vieil homme dont le cadavre a été découvert dans son appartement. Et ce qui semble être un "simple meurtre", certes inhabituel en Islande où la criminalité est basse, s'avère bien vide plus complexe qu'il n'y paraissait de prime abord. En effet l'assassin a laissé un message énigmatique sur le cadavre, puis on trouve dans l'ordinateur de la victime des photos pornographiques immondes et enfin, coincée sous un tiroir, la photo de la tombe d'une enfant de quatre ans. Très vite, l'enquête révèle aussi que la victime avait été accusée de viol quarante ans plus tôt. C’est donc vers le passé que se tourne Erlendur et c'est dans le passé et dans une tragédie oubliée, que gît la clé du mystère.

Mais l'inspecteur Elendur a aussi une vie privée, et une vie privée brinquebalante : des soucis avec son ex-femme, un fils qui s'est volatilisé, une fille droguée et enceinte... De plus il a accepté d'enquêter sur la fugue d'une jeune mariée disparue pendant la cérémonie. Cette seconde enquête en parallèle est d'ailleurs franchement anecdotique et n'apporte rien à l'intrigue principale. Quant à l'intrigue principale, justement, on peut lui reprocher quelques longueurs dans une trame un peu étirée, mais ce titre reste un bon roman policier au style mesuré et pondéré, avec une touche d'autodérision (le meurtre est initialement qualifié de «bête et méchant... très islandais») et, en trame de fond, le thème de la famille et de la filiation, de la recherche génétique aussi et de ses possibles dérives.

 

BlueGrey

______________________________

Arnaldur Indridason, La Cité des Jarres (Myrín), traduit de l'islandais par Eric Boury, éd. Métailié, coll. Bibliothèque nordique, 2005 (2002), 286 pages, 18 €.

Du même auteur : La Femme en vert

Commentaires

Du même auteur j'ai beaucoup aimé "La femme en vert" alors c'est sûr que ce livre sera le prochain de l'auteur que je lirais !

Écrit par : Florinette | 15/05/2007

Comme Florinette !

Écrit par : anjelica | 15/05/2007

J'ai adoré la Cité des Jarres et La Femme en Vert, j'ai dû m'empêcher d'acheter celui-ci, j'attends (impatiemment) sa sortie en poche !

Écrit par : Tamara | 15/05/2007

Pour l'instant je n'ai lu que "La cité des jarres" mais les autres auront leur tour...

Écrit par : Gachucha | 15/05/2007

Et que dire du 3ème, la voix, dans celui-ci enfin la personnalité et le passé de Elendur s'explique...

Écrit par : Michel | 15/05/2007

@ tous : je suis justement en train de lire "La Femme en vert"...

Écrit par : BlueGrey | 16/05/2007

Les deux premiers sont extras (j'ai une préférence pour la femme en vert) et j'attends avec impatience de pouvoir lire le troisième !

Écrit par : valdebaz | 18/05/2007

Les commentaires sont fermés.