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30/11/2011

Si j'étais...

Copine Anjie m'a taguée du tag du portrait chinois. Me voici donc "portraiturée" en dix "si j'étais".

Donc, "si j'étais"...

Une maison : une maison en pain d'épices, parce que gourmande je suis, et parce que c'est bientôt Noël.

Une lettre de l'alphabet : Le A ! Parce que c'est avec lui que tout commence.

Une écrivaine : quelle question ! Jane Austen ! Pour son ironie, son humour décalé, ses traits d'esprit, son style pétillant, sa capacité à la critique sociale mordante mais non dénuée de tendresse...

Un dessert : quel qu'il soit, parce que très gourmande je suis (ne l'aurais-je pas déjà signalé ?) ! ^_^

Une boisson : un thé vert parfumé aux fruits ou aux fleurs.

Un son : le bruit des vagues...

Une mer ou océan : l'océan Atlantique, parce que je ne désespère pas de vivre sur sa côte, un jour.

Une femme militante ou engagée : Olympe de Gouges peut-être, pour sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », pour son combat en faveur des droits civils et politiques des femmes, pour son engagement abolitionniste, pour son humanisme. Quoique, je n'aimerais pas finir à l'échafaud...

Un tatouage : un lézard gris-bleu (bien sûr !) sur la hanche.

Une histoire d'amour célèbre : pfff... Alors là, je sèche... Parce que "les histoires d'amour finissent mal, en généraaaaal" !

24/11/2011

Au bon roman – Laurence Cossé [2009]

U bon roman, Laurence CosséIvan travaille dans une librairie-papèterie et a décidé de n'y vendre que les livres qu'il aime. Il y rencontre Francesca, une fortunée mélancolique qui adore la littérature. Entre les deux, l'entente intellectuelle est immédiate et parfaite : ils décident d'ouvrir une librairie spécialisée, "Au bon roman", qui ne vendra, comme son nom l'indique, que des "bons" romans, romans sélectionnés par un comité de huit auteurs contemporains soigneusement sélectionnés et dont les noms sont tenus secrets. Mais un jour, les membres du comité subissent des menaces et agressions...

On comprend vite que la fantaisie policière dissimule une réflexion tant économique qu'éthique sur la littérature et la commercialisation des biens culturels. En effet, en ouvrant une librairie qui ne vendrait que de "bons" romans (« l'important n'est pas que nous ayons tous les bons romans, mais que nous n'ayons que des bons romans »), Ivan et Francesca bouscule le lecteur, l'interroge : Qu'est-ce qu'un bon roman ? Tout est là, dans cette appréciation subjective. Les goûts se discutent-ils ? Préférer, est-ce exclure ? A quoi sert la littérature ?

En ayant pour ambition de sortir la littérature de la sphère commerciale, la librairie "Au bon roman" fait œuvre de résistance face à une littérature contemporaine gangrénée par la course à la rentabilité : « Nous n'avons que faire des livres insignifiants, des livres creux, des livres faits pour plaire. Nous ne voulons pas de ces livres bâclés, écrits à la va-vite, allez, finissez-moi ça pour juillet, en septembre je vous le lance comme il faut et on en vend cent mille, c'est plié. »

Le succès de la librairie est immédiat, mais son parti pris subjectif ne laisse pas indifférent et bientôt la riposte s'organise : ses détracteurs lui reprochent d'être réactionnaire, la taxe d'élitisme, et opposent à son concept la défense de la diversité et du libre choix...

Au bon roman tient à la fois du policier, de l'histoire d'amour et de la fable. Et si l'intrigue policière s'avère un peu faiblarde et l'intrigue amoureuse assez superficielle, reste un intéressant questionnement sur la place de la littérature, ainsi qu'un un bel hommage au livre et une mine d'informations et de références pour tous les amoureux du roman. A lire avec stylo et carnet à portée de main !

« De toutes les fonctions de la littérature, vous me confirmez qu'une des plus heureuses et de faire se reconnaître et se parler des gens faits pour s'entendre. »

« Nous voulons des livres nécessaires […]. Nous n'avons que faire des livres insignifiants, des livres creux, des livres faits pour plaire. […] Nous voulons des livres écrits pour nous qui doutons de tout, qui pleurons pour un rien, qui sursautons au moindre bruit derrière nous. […] Nous voulons des livres splendides qui nous plongent dans la splendeur du réel et qui nous y tiennent ; des livres qui nous prouvent que l'amour est à l'œuvre dans le monde à côté du mal, tout contre, parfois indistinctement, et le sera toujours comme toujours la souffrance déchirera les cœurs. Nous voulons des romans bons. »

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e%2030.gif Laurence Cossé, Au bon roman, éd. Gallimard, coll. Blanche, 2009, 496 pages, 22 €.

15/11/2011

Impardonnables – Philippe Djian [2009]

Impardonnables, Philippe DjianFrancis, écrivain sexagénaire, ancien abonné au succès, a perdu sa femme et l'une de ses filles dans un terrible accident de voiture, une dizaine d'années auparavant. Aujourd'hui, installé au pays basque avec sa nouvelle épouse, Judith, il s'occupe de loin en loin de sa seconde fille Alice, comédienne, et de ses petites-filles, Anne-Lucie et Lucie-Anne. Il vivote tant bien que mal des ultimes retombées de ses triomphes déjà anciens et aimerait se replonger dans l'écriture.

Mais au fil du récit, la vie de Francis va basculer : Découvrir la suite...