20/09/2007
Le Dahlia Noir – James Ellroy (1987)
Genre : fleur fatale
Le Dahlia noir avait un nom : Elizabeth Short. C'était une apprentie comédienne de 22 ans, retrouvée morte et atrocement mutilée dans un terrain vague de Los Angeles, le 15 janvier 1947. Quarante ans plus tard, le romancier James Ellroy s'inspire de ce fait divers et signe Le Dahlia noir, roman excessif, d'une rare noirceur, récit d'une double obsession : celle de deux flics qui se font littéralement ronger par ce meurtre sordide et leur enquête, et celle de l'auteur marqué à jamais par le meurtre non élucidé de sa mère, quand il avait 10 ans. Car résoudre l'énigme criminelle la plus célèbre d'Amérique n'est pas ce qui intéresse Ellroy, son but est d'exorciser son passé, son récit est cathartique (la postface du livre, rédigée par Ellroy en 2006, est très éclairante sur ce point). Découvrir la suite...
15:15 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, roman, polar, amérique, los angeles
Commentaires
Dans l'ensemble, j'ai eu les mêmes sensations que toi en lisant ce roman, bien que la seconde partie m'ai plus tout autant que la première. Ce qui est curieux, c'est ce livre, aussi pénible qu'il peut paraître à certains passages, reste collé à nos souvenirs pendant longtemps, nous hante et ramène à notre vue ce cadavre sexy et mystérieux.
Écrit par : Gaël | 20/09/2007
"Le Dahlia" est tout simplement grandiose...précisément pour les raisons avancées par Gaël. Un livre peut-il ne pas être forcément agréable à lire et être important, ou point de nous marquer...? Je le crois (mais je peux me gourrer). En tout cas ça fait partie du "concept Ellroy"...
Sinon, bah...je te déconseille de lire la suite de la série. Parce que "Le Grand Nulle Part" est encore pire dans le genre (d'ailleurs celui-ci je ne l'ai vraiment pas aimé)...
A bientôt BlueGrey !
Écrit par : Thom | 21/09/2007
@ Gaël & Thom : je pense moi aussi qu'un livre peut ne pas être très agréable à lire mais être important et marquant. Et "Le Dahlia Noir" est l'un de ces livres. Un livre qui continue à habiter son lecteur longtemps après l'avoir refermé. Un livre pour lequel il faut un peu de temps avant de pouvoir passer à autre chose...
La meilleure preuve en est que, même si j'ai "décroché" dans la seconde moitié du livre, j'ai tout de même envie de découvrir la suite du quatuor.
Écrit par : BlueGrey | 21/09/2007
Personnellement, ce n'est pas le roman d'Ellroy que je préfère ...ce serait plutôt le Grand Nulle Part !
Écrit par : Tietie007 | 08/10/2007
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