21/01/2010
Celui qu'on ne voit pas – Mari Jungstedt [2003]
Après s'être disputée avec son compagnon lors d'une fête donnée dans leur maison de campagne, Helena Hillerström sort promener son chien le long de la plage. Mais bientôt, cernée par un épais brouillard, elle sent qu'on la suit... Quelques heures plus tard son cadavre, sauvagement mutilé, est retrouvé avec à ses côtés celui de son chien décapité.
Frida Lindh, une jeune mère de famille, quitte le bar où elle a passé la soirée avec ses amies. Malgré la nuit et sa légère ébriété, elle prend son vélo pour rentrer chez elle. Les rues sont désertes pourtant, elle n'est pas seule, une ombre la suit : celui qu'on ne voit pas...
Le commissaire Anders Knutas et son équipe mènent l'enquête, forcément complexe, sous la pression des médias, notamment celle du journaliste Johan Berg, qui s'avère bien informé...
Des chapitres courts, un rythme soutenu, un ton vif, des personnages attachants (le commissaire Anders Knutas un peu au-dessus de la mêlée) et un environnement dépaysant (l'île de Gotland, en Suède) avec une ambiance nordique des plus plaisante : un bon premier polar d'une série à suivre, une agréable lecture-détente.
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Mari Jungstedt, Celui qu'on ne voit pas (Den Du Inte Ser), traduit du suédois par Maximilien Stadler, éd. Plon, coll. Policier, 2007 (2003), 358 pages, 21 €.
07:30 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature suédoise, polar, suède, gotland, serial killer