22/08/2010
Budapest...
De retour après un petit séjour budapestois fort agréable !
Vu tout plein de belles choses à Budapest : le Palais Royal, la place des Héros, l'île Marguerite, la statue de la Liberté, la Grande Synagogue, le Memeto Park, le musée d'art décoratif et celui d'art contemporain et encore celui des transports...
... eeeeet... Muse ! En concert au Sziget festival !
Troooop bien ! :)
et trooop court ! :(
11:13 Publié dans * De tout, de rien... * | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : voyage, hongrie, budapest, muse, concert, festival, sziget festival
24/06/2007
[festival] Le marathon des mots
Le WE dernier à Toulouse c'est tenu le 3e marathon des mots, et j'y étais ! Mais le marathon des mots, qu'est-ce que c'est que ça ? Le marathon des mots est un festival littéraire, une manifestation basée sur le principe de la rencontre, à la frontière de la littérature et du spectacle vivant : 5 jours pour plus de 200 lectures, spectacles, performances et rencontres avec près de 300 écrivains, comédiens, chanteurs, musiciens, danseurs qui investissent des lieux emblématiques ou insolites de Toulouse pour mettre à l'honneur la littérature d'hier et d'aujourd'hui.
L'idée est bien évidemment séduisante mais le concept à aussi ses limites : tellement de propositions que l'on ne sait que choisir, on ne sait pas toujours non plus exactement ce que l'on va voir, et les événements sont tellement dispersés dans la ville que le marathon des mots porte bien son nom : on court d'un bout à l'autre de la ville pour assister au spectacle désiré.
Ceci étant dit, qu'ai-je donc vu ?
Samedi 16 juin à 19h, à la Cité de l'Espace, Dominique Pinon nous a lu les premiers chapitres de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, grand classique fondateur de la SF. L'étrange Dominique Pinon nous a donc conté Londres au XIXe siècle : dans la maison d'un savant, un groupe d'amis écoute celui qui prétend être le premier voyageur du temps narrer ses aventures... Un moment agréable, même si M. Pinon c'est contenté du minimum syndical : entrée dans la salle, «Bonjour, je vais vous lire les premiers chapitres de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, et ce pendant 45 minutes». Il pose alors sa montre sar la table devant lui, à côté de son livre, et commence sa lecture. 45 minutes chrono plus tard : «Bon, ben, j'espère vous avoir donné envie de lire la suite, Bonsoir.» ... ... ... !!!
Dimanche 17 juin à 14h, à Saint-Pierre des Cuisines, Christian Laborde, accompagné à l'accordéon par Lionel Suarez, nous a lu des textes de Nougaro. Déjà, le lieu est magnifique ! Saint-Pierre des Cuisines est une ancienne église reconvertie en salle de spectacle, mais qui a gardé son cachet. Ensuite, Christian Laborde ne s'est pas contenté de nous lire les textes de Nougaro, il les a fait vivre pour nous en les ponctuant d'anecdotes et en nous faisant ressentir l'amitié que le liait à Nougaro. Un bel hommage rendu à l'ami, à l'artiste et au poète, dans lequel il fut question, sur un ton oscillant entre truculence et tendresse, de patrouilles en ville, de jolies fesses, d'un chat aimant une souris, de pigeons et... d'une plume d'ange, un texte merveilleux que je ne connaissais pas. Le tout "stabiloté" par les notes d'accordéon de Lionel Suarez qui accompagnent en les sublimant les mots de Nougaro portés par l'accent chantant de Christian Laborde. Un très beau moment !
Dimanche 17 juin à 16h30, au Cloître des Jacobins, Jeanne Cherhal a lu Barbara. Bon, je passe sur l'attente de près d'une heure en plein soleil pour cause de spectacle précédant qui déborde, et sur l'incertitude de pouvoir entrer face à la file de postulants-spectateurs qui s'allonge, s'allooonge (NB : l'année prochaine, penser à RESERVER les places aux spectacles que l'on ne veut absolument pas manquer). Bref ! Entrée dans le Cloîtres des Jacobins (encore un lieu superbe, chargé d'histoire) pour un moment magique ! Juste avant sa mort Barbara a entrepris d'écrire ses mémoires. Malheureusement interrompus, ces souvenirs sont très touchants. Jeanne Cherhal raconte Barbara presque timidement, avec beaucoup de douceur, et sa voix résonne sous les voûtes du cloître. Puis Jeanne Cherhal se met au piano pour un entracte musical, Nantes, entre douleur de la perte et apaisement du pardon... Magnifique !
BlueGrey
20:30 Publié dans Festival | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : festival, littérature