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17/11/2007

Je reviens... de Chine !

Halala ! Que c'était bien ! Mais bien trop court ! Je vous ai tout de même ramené quelques photos que voici (enfin... une toute petite sélection !) :

 

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Pékin : le Temple du Ciel

Ce temple est situé dans un parc de 267 hectares, en plein coeur de Pékin. L'empereur y célébrait des rites destinés à favoriser les moissons. Ses trois étages représentent les trois "mondes" : l'étage supérieur représente le monde céleste, l'étage inférieur, le monde terrestre et l'étage intermédiaire, le monde des hommes.

 

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La Grande Muraille de Chine 

Est-il nécessaire que je la présente ? LA Grande Muraille de Chine ! Ouvrage défensif devant protéger l'Empire de Chine contre l'invasion des "barbares" (les Mongols), elle serpente sur plus de 6700 km... Sa construction débuta à l'époque des Chu, au VIIe siècle avant JC, pour se poursuivre jusqu'à la dynastie des Ming (1368-1644).

 

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Chengde : le petit Potala

Ce temple d'architecture tibétaine s'inspire du Palais Monastère de Lhassa. Du haut des terrasses, on découvre une très belle vue du site montagneux sur lequel il est bâti.

 

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Pékin : la Cité interdite

La Cité interdite est le palais impérial de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée (il s'étend sur une superficie de 1 km²) fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine. De nos jours, il est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.

 

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Pékin : le Palais d'Eté

Le palais d'été servait de résidence d'été à la famille impériale. Il couvre une surface de 2,9 km², dont trois quarts sont occupés par un lac. Dans ses 70 000 m² de surface construite, on trouve une grande diversité de palais, de jardins et autres édifices de style classique.

 

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Pékin : le Palais d'Eté

Le dragon, symbole de l'empereur et le paon, symbole de l'impératrice.

 

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Pékin : le vieux Pékin

Le quartier du vieux Pékin est voué à la déstruction en vue des JO de 2008... Pékin est un chantier permanent afin d'offrir un visage moderne aux touristes.

 

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Pékin : temple bouddhiste tibétain

Les fumées que vous voyez s'élever sont des fumées d'encens. On fait brûler l'encens à l'extérieur du temple pour prévenir des risques d'incendie puisque le temple est en bois...

 

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19/07/2007

Le Sabotage amoureux – Amélie Nothomb (1993)

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8b7c7f98026edfd36413fa2347795263.gif«Aucun quotidien, aucune agence de presse, aucune historiographie n'a jamais mentionné la guerre mondiale du ghetto de San Li Tun, qui dura de 1972 à 1975.
C'est ainsi que, dès mon plus jeune âge, j'ai su à quoi m'en tenir quant à la censure et à la désinformation.
Car enfin, peut-on trouver dérisoire un conflit de trois années, auquel prirent part des dizaines de nations, et au cours duquel des atrocités aussi épouvantables furent perpétrés ?
Prétexte à ce silence des médias : la moyenne d'âge des combattants avoisinait les dix ans. Les enfants serait-ils donc étrangers à l'histoire ?»

En 1972 Amélie a 5 ans et son père, diplomate belge, est muté dans l'hideuse Chine de la Bande des Quatre. Exilée de son éden japonais, la voilà plongée dans le ghetto pour diplomates de San Li Tun. La jeune Amélie s'y épanouit grâce à la guerre d'enfants qui y fait rage pendant trois ans. La guerre lui assure même le rôle glorieux d'éclaireur sur son cheval-vélo jusqu'au jour où la rencontre de la sublime petite Elena lui fait concevoir une passion enfantin, passion suffisante pour accepter de se saboter.

«Je n'écrivais pas moi. Quand on a des ventilateurs géants à impressionner, quand on a un cheval à soûler de galops, quand on a une armée à éclairer, quand on a un rang à tenir et un ennemi à humilier, on redresse la tête et on n'écrit pas.
C'est pourtant là, au cœur de la Cité des Ventilateurs, que ma décadence a commencé.
Elle a débuté à l'instant où j'ai compris que le centre du monde, ce n'était pas moi.
Elle a débuté à l'instant où j'ai été émerveillée de découvrir qui était le centre du monde. [...]
Le centre du monde été de nationalité italienne et s'appelait Elena.»

Ce roman autobiographique, exégèse personnelle faite de narcissisme égocentrique asséné avec application devient vite lassant et même agaçant. Toutefois, malgré tout, malgré soi, le lecteur se laisse emporter par le flot des mots, par la facilité du style toujours clair, concis, précis, ciselé et par l'humour piquant : «Aux professeurs étaient dévolue une tâche surhumaine : empêcher les enfants de s'entre-tuer. Et ils y parvenaient. Il faut donc féliciter ces gens admirables et comprendre que, en de pareilles conditions, enseigner l'alphabet eût constituer un luxe saugrenu pour idéalistes fin de siècle.»

  

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Amélie Nothomb, Le Sabotage amoureux, éd. Albin Michel, coll. Le Livre de Poche, 1996 (1993), 123 pages, 4 €.

Du même auteur : Biographie de la faim