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30/10/2012

[théâtre] « Thé à la menthe ou t'es citron ? » de Danielle Navarro et Patrick Haudecoeur, par l’équipe des 3T

C'est l'histoire d'une troupe de théâtre miteuse répétant un vaudeville calamiteux où il est question d'un gentleman cambrioleur s'introduisant chez une aristocrate. Tout y est : l'amant dans le placard, le cocu, les portes qui claquent et les quiproquos en série ! Hélas, le jeune premier est novice et gaffeur (le fils du producteur !), la comédienne vedette s'avère au bord de la crise de nerfs, l'acteur has-been ne sait pas son texte, le second rôle se rêve en premier rôle, la metteuse en scène donne des indications nébuleuses (« sois un peu plus aluminium ! »), le technicien reste impassible dans ce désordre ambiant, mais se mêle de la mise en scène et la costumière se perd dans les époques... Bref, tous des branquignols ! Et le public assiste aux répétitions de la pièce qui est loin (mais alors très loin) d'être prête. Pour autant, le soir de la première arrive bel et bien, et le vaudeville de l'histoire vire au désastre intégral ! Les acteurs tentent désespérément de récupérer catastrophes sur catastrophes mais les imprévus se succèdent en une apothéose de quiproquos... Découvrir la suite...

 

Thé à la menthe ou t'es citron ?, Danielle Navarro, Patrick Haudecoeur

12/03/2012

[théâtre] Bullet Park - d'après John Cheever / Rodolphe Dana - Collectif Les Possédés

Bullet Park, Collectif Les PossédésRodolphe Dana met en scène Bullet Park, d'après le roman de John Cheever publié en 1969, œuvre qui plonge dans les névroses de l'Amérique banlieusarde des années 60.

Via le quotidien de deux familles voisines, les Nailles et les Hammer ("clous" et "marteau"), il dépeint l'American way of life et en révèle les contradictions. Car derrière les façades pimpantes de l'utopie pavillonnaire, tout se désagrège. Engoncés dans le carcan des conventions, les habitants de Bullet Park étouffent sous des règles sociales, culturelles et morales qui engendrent frustrations et désarroi existentiel. Découvrir la suite...

01/11/2007

[théâtre] Mes meilleurs ennuis

Genre : mes amis, mes amours, mes emmerdes

Comme vous avez pu le constater ces derniers temps, je ne suis pas très présente ni sur ce blog, ni sur les vôtres : je suis prise par le boulot et l'organisation de mon déménagement qui est pour la fin du mois et avant ça je pars bientôt pour une semaine en Chine... Donc, pas mal de trucs à gérer en même temps ! J'ai aussi du faire un aller-retour flash-éclair sur Paris en début de semaine pour mon boulot. Mais j'en ai tout de même profité pour aller voir une pièce de théâtre (choisie complètement au hasard) au Café d'Edgar, une toute petite salle où l'on se retrouve à 2 mètres de distance des acteurs.

fe930cf4fe06cfa7c824ca0dbc9969b5.gifÇa s'appelle donc Mes meilleurs ennuis et c'est le récit d'une matinée bien agitée dans la vie de frères jumeaux. Au matin du mariage de leur sœur les deux frères voient un par un les problèmes s'écrouler dans leur appartement : la copine se croit enceinte, la sœurette ne veut plus se marier, la concierge vient faire du music-hall dans leur salon, les huissiers vont débarquer, un copain rechercher par la police vient se cacher, la commissaire débarque, un autre copain déprime et la maman téléphone chaque 5 minutes à ses fils chéris... Bref, les catastrophes s'accumulent dans une joyeuse pagaille !

Il s'agit donc d'une comédie délirante au rythme soutenu dans laquelle les portes claquent, les quiproquos s'enchaînent et les amis d'hier deviennent les ennuis d'aujourd'hui. C'est foutraque et bruyant, surjoué parfois, ça part dans tous les sens et le tout vire rapidement au délire collectif d'une galerie de personnages un peu dingos, interprétés par une joyeuse bande de comédiens hyper dynamiques qui s'éclatent sur scène. Au final donc, une comédie sympathique, quoiqu'un peu brouillonne, mais tout de même de quoi passer une bonne soirée.

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Mes meilleurs ennuis
Comédie écrite et mise en scène par Guillaume Mélanie
Avec Julie Capronnier, Caroline Desfêtes, Mélanie Kah, Arnaud Allain, Jérôme Paza et Francis Prieur
Chorégraphie de Lydie Muller

Pièce vue le 30/10/2007 au Café d'Edgar, 58 boulevard Edgar Quinet, 75014 Paris

19:10 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : théâtre, paris, amis

17/07/2006

[théâtre] Dimanche quinze heures

Parfois je me dis que je suis trop "bon public", que je n'ai pas suffisamment de sens critique, car généralement j'aime les spectacles que je vais voir, ou tout du moins j'arrive toujours à trouver un aspect positif, quelque chose qui sauve un ensemble parfois médiocre. Ce qui fait que je suis rarement totalement déçue. Ben, pour ce spectacle, l'aspect positif, c'est qu'il m'a rassuré sur mon sens critique : il n'y a absolument rien à retenir de cette pièce. L'histoire est naze, les acteurs médiocres, les dialogues (censés être drôles je suppose) plats, la mise en scène inexistante... Bref, c'est nul !

Allez, pour ceux que je n'ai pas totalement réussi à décourager, je mets tout de même le synopsis :

medium_dimanche15h.gifDans un petit village, un dimanche, à quinze heures, l'équipe de foot locale affronte l'équipe d'à côté, sous l'oeil critique mais bienveillant de Bob Michal, correspondant local du "Courrier de la plaine" et de son ami Polo, qui tient la buvette. Les deux compères commentent le match et font les portraits caustiques et tendres des joueurs (le boulanger, le fils du maire, le boucher, etc.).

Enfin, ça c'est l'idée, le résultat : nul, vous dis-je !

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Dimanche quinze heures
D'Eric Bonneau
Scénographie d'Alain Richard
Avec Joël Picard et Alain Fritsch
Par le Théâtre de la Chaloupe, 30 chemin des Coteaux de Ribray, 79000 Niort

Spectacle vu le 17/07/2006 au Festival d'Avignon Off

27/07/2004

[théatre] La leçon - Eugène Iosnesco / Compagnie de l'Entre-Texte

Ionesco nomme sa Leçon une "anti-pièce" : en effet, dépourvue d'une intrigue particulière, c'est le langage qui est le personnage principal de sa pièce. Cette "farce tragique" de Ionesco, écrite en 1951, en plein après-guerre, dénonce l'utilisation du langage comme instrument de pouvoir.

Dans la Leçon, les deux personnages face à face, un professeur et son élève, semblent appartenir à deux mondes différents : l'un, dominateur, violent, s'obstine à enseigner une matière incompréhensible à l'autre, dominée, qui ne désire pas écouter, totalement centrée sur sa propre personne. Cette tentative de "possession" de l'autre par l'autorité du langage et du savoir aboutit à une fin aussi tragique qu'absurde : le maître tue son étudiante.

En résulte une leçon à la fois douloureuse, bouffonne et inquiétante, qui malgré sa dureté, fait sourire et séduit.

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La leçon
De Eugène Ionesco
Mise en scène de Charlotte-Rita Pichon
Avec Marie-Jo Ollivier, Thierry Oustalet, Blandine Vatain
Par la compagnie de l'Entre-Texte, 7 rue Marc Sangnier, 13200 Arles

Spectacle vu le 27/07/2004 au Festival d'Avignon Off