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10/09/2005

[expo] Imprimer sur tissu et sur papier au fil des siècles (Lyon)

«Tissu/papier, échanges d'impressions» est la thématique d'un ensemble d'expositions autour de deux savoir-faire régionaux qui se déroulent du 18 juin au 31 décembre sur 5 sites de la ville de Lyon et sa région. Je vais vous parler de celle des 5 que j'ai vu : «Imprimer sur tissu et sur papier au fil des siècles» au musée de l'imprimerie de Lyon jusqu'au 13 novembre.

Cette exposition est un rapprochement entre l'histoire et les techniques d'impression sur papier et sur tissu. Idée intéressante. Et de jolis objets : planches et rouleaux à imprimer, pochoirs, tissus, gravures, lithographie, etc. Et personnellement j'ai appris pas mal de chose sur ces deux activités d'impression sur papier et sur tissu. Mais, comme le dit d'ailleurs le prospectus de présentation de l'exposition, «impression sur tissu, impression sur papier : ces deux activités, artisanales puis industrielles, se sont ignorées pendant des siècles». Alors comment rapprocher l'histoire et les techniques de deux activités qui se sont ignorées pendant des siècles ? En "forçant" parfois ce rapprochement. Et ce rapprochement forcé est un peu dommage et ne sert pas forcément l'ensemble...

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Imprimer sur tissu et sur papier au fil des siècles
Exposition du 22 juin au 13 novembre 2005
Musée de l'imprimerie – 13 rue de la Poulaillerie – 69002 Lyon

Exposition visitée le 10/09/2005

06/09/2005

[musée] Musée de l'imprimerie (Lyon)

On commence par évoquer l'apparition du papier en Europe et les supports de l'écriture qui l'ont précédé (papyrus, parchemin), on assiste ensuite à l'invention de l'imprimerie typographique par Gutenberg et la naissance du livre moderne (émergence d'une mise en page et des modes de lecture propres au livre imprimé). Puis on découvre le rôle joué par l'imprimerie dans les grands mouvements religieux ainsi que dans la diffusion des connaissances au cours des premiers siècles de la nouvelle technique. On découvre aussi, en vrac, de nombreux ouvrages scientifiques et techniques, des récits de voyage, l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, le commerce du livre, la censure, quelques aspects de l'imprimerie industrielle, la mécanisation de l'impression, la stéréotypie, la galvanoplastie et les premiers usages de la photographie, l'évolution des techniques d'illustration (de la gravure sur bois de fil jusqu'à la photogravure industrielle en passant par la gravure en taille-douce et à l'eau-forte, la lithographie, la chromolithographie, l'héliogravure et la similigravure)...

Bref ! Plein de choses passionnantes ! Mais si je peux me permettre un conseil, allez visiter le musée de l'imprimerie de Lyon uniquement après une bonne et apaisante nuit de sommeil et une séance de yoga, armés de tout votre courage et de toute votre bonne volonté pour passer outre la muséographie poussiéreuse et vieillotte et venir à bout des panneaux explicatifs pompeux et eux aussi assez poussiéreux !

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Musée de l'imprimerie
13 rue de la Poulaillerie - 69002 Lyon

Musée visité le 06/09/2005

18/06/2005

[expo] Léger Monumental (Toulouse)

Ce n'est pas au musée mais dans les cours publiques des Abattoirs que sont installées quelques pièces majeures de l'art monumental de Fernand Léger. Ces œuvres très colorés accompagnent et transforment les murs de cette ancienne architecture industrielle dans un accrochage qui tente de respecter les credo de l'artiste au travers de ses représentations humanistes : l'union de la peinture et de l'architecture, la place de la couleur dans l'environnement, le rôle social du peintre.

En effet, faire vivre le mur, telle était l'obsession de l'artiste : « Un mur nu est une surface morte. Un mur coloré devient une surface vivante » affirmait-il. Fernand Léger rêvait de créer une ville sculpturale, vivante et colorée pour le bonheur des citadins et pour la joie des "classes laborieuses". Son enthousiasme à faire descendre le tableau dans la rue pour que tout le monde en profite l'a amené à affirmer l'importance d'un "art mural". Il envisageait une collaboration entre peintres et architectes, coopération qui le liera aux meilleurs de son temps, notamment Le Corbusier qui ira jusqu'à affirmer que sa peinture est sœur de l'architecture et que ses tableaux « appellent une nouvelle architecture » tant le lien est intense.

23 œuvres sont présentées aux Abattoirs. C'est trop peu quand on aime Fernand Léger ! Mais enfin, c'est déjà bien... 23 œuvres post-mortem, qui ont été réalisées, à sa demande, après sa mort, par son élève Roland Brice et sous la surveillance de sa femme Nadia Khodossievitch, d'après les plans, schémas et maquettes qu'il en avait laissé. Des œuvres en céramiques, où l'opposition de couleurs pures et de tons en aplats contraste avec le modelé des clairs-obscurs en grisaille.

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Exposition Fernand Léger (1881-1955)
Du 24 février 2005 au 31 août 2006
Les Abattoirs – 76 allées Charles de Fitte – 31300 Toulouse

Exposition vue le 18/06/2005

20/02/2004

[expo] Demeures-sculptures – Charles Simonds (Les Abattoirs, Toulouse)

medium_charles_simonds.jpgL'artiste new-yorkais Charles Simonds a créé une civilisation fictive, "Little People", dont il a imaginé l'histoire, un système de croyance et un mode de vie. Cependant, les "Little people" de Simonds sont remarquables par leur absence : le petit peuple lui-même n'est jamais vu. De ce petit peuple Charles Simonds ne nous laisse entrevoir que les vestiges architecturaux centrés «autour de croyance envers la nature, vers la terre». Leurs bâtiments sont faits de minuscules briques d'argile et d'autres éléments naturels tels que brindilles, os et sable. Ces bâtiments ne sont pas finis ou ils sont en ruines, abandonnés, s'érodant lentement. Le paysage qui soutient l'architecture des lutins est un désert inhospitalier, entre sud-ouest américain et savane africaine. Découvrir la suite...

[expo] Le Grand Répertoire – Machines de Spectacle (Les Abattoirs, Toulouse)

medium_grand_repertoire.gifFrançois Delarozière, concepteur des machines les plus folles de la troupe la plus inventive du théâtre de rue, Royal de Luxe, dévoile ici quelques unes de ses plus impertinentes trouvailles techniques : canon à œufs, catapulte à piano, chiottes solex, girodoumdoum, machine à tartiner le nutella, machine à sons du rhino, machine à soulever les robes, machine à strip-tease, tartapulte, machine à casser les verres, tronçonneuse ascensionnelle, vélo à tamponner, mobile homme, piano à poules, etc... L'exposition rassemble ainsi une centaine d'engins bizarres et biscornus, inventions baroques, dispositifs insolites, drôles de machines entre technicité et futilité, sculptures vivantes qui se donnent en spectacle. Découvrir la suite...