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17/03/2012

[danse / théâtre] Parce qu’on va pas lâcher / Cie Onstap

Parce qu'on va pas lâcher,cie onstapIls sont deux. Grands, minces, bruns. Polos, pantalons beiges, baskets blanches. Et sourires radieux. Deux potes échappés des banlieues avignonnaises, Mourad Bouhlali et Hassan Razak, qui se tapent dessus. Pieds, cuisses, torses, bras, mains, visages, le corps est utilisé comme instrument de percussion (c'est du "step", ou percussions corporelles) et l'esthétisme du geste accompagne la précision du rythme. L'ensemble forme une harmonie accompagnée de gestes dansés. On est à la croisée de la danse et de la musique ; le travail des mains et de tout le corps constitue une véritable chorégraphie, virtuose par sa rapidité d'exécution, et pleine de grâce. Découvrir la suite...

08/03/2012

[performance] 50 minutes / Pascal Rambert

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Kate Moran dans 50 minutes de Pascal Rambert.
© Elian Bachini

Rendez-vous à la collection Lambert, musée d'art contemporain d'Avignon, pour une performance spécialement crée pour Les Hivernales et annoncée comme une « évocation entre le 11 septembre à New York et le 11 mars à Tokyo ».

Kate Moran est en scène, hyper-féminine : débardeur blanc, jupe noire, bas, talons aiguilles. Petit à petit elle ôte ces attributs et se trouve nue. Lente déambulation de part et d'autre de la longue salle blanche et claire du musée. Poses. Avec aise et naturel, elle se livre aux regards, joue de son accent américain, cherche la complicité avec le public assit au sol, à ses pieds, entre en séduction. L'apparition est belle, mais on ne sait ou elle veut en venir. On attend la suite. Découvrir la suite...

06/03/2012

[danse contemporaine] Hara-kiri / Compagnie Didier Théron

Introduction : une danseuse évolue seule et sans musique. Mouvements saccadés, hésitations, questionnement. Scène hallucinée qui finit dans un geste explicite d'éventration : hara-kiri.

hara-kiri,didier théronPuis cinq danseurs, hommes et femmes confondus, vêtus de noir, proposent une chorégraphie très graphique. Graphie des mouvements, langage du corps, membres tordus et dos courbés, gestes bruts. Les danseurs vont et viennent en vagues collectives, en cohorte hallucinée, sur un rythme névrotique, scandé, hypnotique. Découvrir la suite...

05/03/2012

De nouvelles aventures !

Je l'évoquais il y a quelques jours : j'ai décidé de réveiller ce blog devenu léthargique !

A sa création, j'envisageais ce blog comme un simple "carnet de bord", sorte de pendant tout propre et net de mon petit carnet bien réel et tout griffonné qui partait en lambeaux. Juste une façon de garder trace et souvenir de mes "rencontres artistique". Ainsi ce blog s'est petit à petit enrichi et ouvert à diverses formes artistiques (littérature, photographie, théâtre, danse, cirque, arts plastiques...) au gré de mes humeurs, de mes goûts changeants et de mes rencontres. Puis, je ne sais trop pourquoi, j'ai recentré mon  propos essentiellement sur la littérature. Et finalement une certaine lassitude s'est faite ressentir, d'où l'état comateux actuel de mon blog.

Aujourd'hui, l'envie est revenue. L'envie des premiers jours, l'envie de partager coups de cœur et coups de gueule, tant littéraires que spectaclistiques (oui, "spectaclistiques", farpaitement, "spectaclistiques" si je veux !). Peut-être est-ce mon séjour à Avignon la semaine dernière pour le festival de danse des Hivernales qui a ré-impulsé l'envie de partager émois, fol enthousiasme ou scepticisme ? Quoiqu'il en soit, ce blog revient à ses premières amours multiculturelles, et tout bientôt, sous vos yeux ébahis, il va reprendre vie avec une présentation des spectacles vus aux Hivernales :
Hara-kiri / Compagnie Didier Théron
50 minutes / Pascal Rambert
Parce qu'on va pas lâcher / Cie Onstap
As It Fades et Water Bloom / T.H.E. Dance Company

Espace de partage mais surtout de liberté, ce blog continuera de vivre sa vie à son rythme. Parfois trépidant, parfois impassible, il grandit, il évolue, il aime, il déteste, il change d'avis, il trépigne, il argumente ou crie à l'évidence.. Bref, il fait ce qui lui plait, et ça, ce n'est pas prêt de changer ! ;-)

A très bientôt donc, pour de nouvelles aventures !!!  :-)

23/08/2008

[expo] Night Nursery – Ceux qui désirent sans fin

Avoir peur et rêver

0158ee4fdd05b038f46ebbf8ea8ee0cd.gifUn ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, en plein centre d'Avignon, l'Hôtel de Forbin La Barben. Pas le plus bel hôtel particulier de la ville sans doute, mais on devine que derrière ses volets clos se joue quelque chose de beau et de mystérieux. Car c'est ce lieu que les frères Quay (cinéastes maîtres du film d'animation excentrique et bizarre) ont investi le temps du 62e festival d'Avignon pour une installation qui décline leur univers fantasmagorique, entre installation miniaturiste, marionnettiste et audiovisuelle. Découvrir la suite...