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05/08/2005

[musique] Bourlingue - ToKo

Jazz manouche surprenant, festif, virevoltant et envoûtant, au rythme effréné, inspiré des musiques d'Europe de l'Est, et coloré de sonorités hispanisantes et orientales s'entremêlant de rock, jazz et même country (!).
ToKo est incontestablement un groupe de scène, fait pour la scène ! Son but est évident : créer une ambiance de fête, une musique vivante et terriblement entraînante qui donne envie de danser. Dans ToKo, pas de démonstration ni de longs solos pompeux, juste des mélodies simples et enivrantes qu'on se surprend à fredonner.
Créé en 2003, cette formation marseillaise est le fruit d'une rencontre improbable entre deux guitaristes autodidactes et énergiques adeptes du rock, du jazz et de la musique de Django Reinhardt et deux instrumentalistes à cordes du répertoire classique. Nous y rencontrons donc Alexandre Taveau à la contrebasse toute en sobriété et à l’accordéon, Lionnel Buzac à la guitare et au chant, Xavier Fernandes à la guitare, à l’harmonica et à la derbouka et Patricia Chaylade au violon manouche virevoltant.
Sans jamais se prendre au sérieux, les ToKo nous proposent quelques reprises hommages à leurs maîtres Django Reinhardt (Minor swing) ou Tony Murena (Indifférence), mais la quasi-totalité de leur partition est constituée de compositions originales aux titres absurdes et grinçants : Canicule, Les yeux rouges, Les poumons qui saignent, La valche folle, etc...

Leur premier album intitulé Bourlingue nous restitue cette diversité de sonorités et d'influences. On y retrouve les deux reprises sus-citées plus 12 titres originaux. Les ToKo insufflent à chacune de leur composition une petite touche d'originalité particulière : quelques notes de samba sur Bourlingue, une incursion country au milieu de Les yeux rouges, une touche d’orientalisme dans Les poumons qui saignent, une Valse à Bijou très dansante, un morceau justement intitulé Guinguette qui, sur sa seconde partie, a un faux air de famille avec Amélie Poulain de Yann Tiersen...
Au 11e morceau, La complainte de la roumaine dépressive, chant celtico-corse, petit interlude accordéon-voix entre Alexandre Taveau et Lionnel Buzac, on réalise qu'il n'y avait pas de voix jusque là, que de l'instrumental !
Bref, le swing manouche des ToKo est tout simplement captivant !

Et pour découvrir des extraits de leur album, rendez-vous sur leur site Internet : http://tokolesite.free.fr/

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Vu en concert le 30/07/2005 au festival Culturalité (Prémian).

22:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cd, musique, jazz